Abstract:Les programmes de transfert monétaire assorti de conditions (CCT) se sont avérés être, dans l’ensemble, des expériences réussies dans des pays tels que le Brésil et le Mexique. Mais ceci ne signifie pas pour autant que le modèle de ces programmes puisse être exporté vers tous les pays, notamment les plus pauvres. Comme l’indique le tableau ci-dessous, lorsqu’ils sont mis en œuvre dans les pays à faible revenu, de tels programmes ne touchent, en fait, qu’une infime fraction de la population et des groupes d’individus les plus pauvres. Le nombre de bénéficiaires des programmes de transfert monétaire assorti de conditions au Brésil et au Mexique dépasse celui des personnes très pauvres, alors que les bénéficiaires d’un tel programme au Nicaragua, par exemple, représentent 7,8 pour cent des individus les plus pauvres de la population. Il convient également de noter que les capacités budgétaires susceptibles d’être affectées à ces programmes dans les pays à faible revenu sont plus limitées qu’ailleurs. À titre d’exemple, le Mexique investit respectivement 0,44 pour cent de son PIB et 4,3 pour cent de ses dépenses sociales dans des programmes de transfert monétaire assorti de conditions, alors que le Honduras y consacre seulement 0,02 pour cent du PIB national et 4,3 pour cent du budget alloué aux dépenses publiques sociales.

Keywords:Programmes de Transfert Monétaire, Assorti, Conditions, Viables, Pays à Faible Revenu
Publication Date:
Type/Issue:One Pager/90
ISSN:2318-9118

You can also download in other languages: