Abstract:Dans le monde entier, et même en Afrique sub-saharienne, de nombreux pays ont adopté une nouvelle stratégie de lutte contre l’extrême pauvreté : les transferts sociaux en espèces (TSE, ou Social Cash Transfers). La plupart des TSE mis en place en Afrique consistent à accorder des transferts monétaires inconditionnels aux ménages les plus défavorisés, à la fois en terme de patrimoine et d’emploi. Ces programmes ont une vocation sociale : par le biais de transferts monétaires et de mesures encourageant une inflexion des comportements dans les domaines de l’alimentation, l’éducation et la santé, ils visent à améliorer la qualité de vie des bénéficiaires. Ces transferts d’espèces aux ménages en situation de pauvreté ont par ailleurs des retombées sur les économies locales concernées, dans la mesure où ils stimulent la demande de biens et de services locaux. Compte tenu des critères d’éligibilité des TSE, les ménages non éligibles sont probablement les mieux placés pour augmenter leur production et ainsi répondre à une demande en hausse ; or si l’offre parvient à s’adapter à la demande, les marchés locaux peuvent afficher une tendance à la croissance plutôt qu’à l’inflation.

Keywords:productivité, induits, transferts sociaux, Afrique, impact, économie locale
Publication Date:
Type/Issue:One Pager/256
ISSN:2318-9118

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